42 research outputs found

    RĂ©inventer le conte

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    International audienceIn Les Contes du chat perché, Marcel Aymé is rewriting the traditional tale, and, in the same time, he is creating a new form. If it produces an " effect of tale " , by taking back a treatment of temporality, type of structure borrowed from tradition, it creates a new form of tale, stamped by any didactisme, much literarier in its effects, notably by the treatment of the figure. However, even if the texts show an imagination which is clean to Marcel Aymé, the treatment of the marvellous rests basically that of tale.Dans Les Contes du chat perché, Marcel Aymé se livre à un jeu de reprise et, en même temps, de réécriture du conte traditionnel. S'il produit un effet de conte, en reprenant un traitement de la temporalité, un type de structure empruntés à la tradition, il crée une forme nouvelle affranchie de tout didactisme, beaucoup plus littéraire dans ses effets, notamment par le traitement du personnage. Cependant, même si l'auteur met en scène un imaginaire qui lui est propre, le traitement du merveilleux reste fondamentalement celui du conte

    Un Printemps froid : en marge de l’histoire ?

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    Le mensonge dans les Chroniques italiennes de Stendhal.

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    Fictions médiévales pour la jeunesse

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    Les Chroniques Italiennes ou la quĂŞte de la nouvelle

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    Petits contes nègres pour les enfants des blancs

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    Arland nouvelliste. Une poétique du recueil

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    Histoire et récit dans le roman historique pour la jeunesse

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    Marcel Aymé, à contre-courant

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    Publiés dans les années trente, Les Contes du chat perché ont bouleversé fondamentalement la littérature de jeunesse de l’entre-deux-guerres et inauguré une relation nouvelle à l’enfant-lecteur. Marcel Aymé, non seulement a toujours refusé de s’adonner au « gros rire baveux » de la littérature enfantine de son époque, qui lui faisait horreur, mais ne se montre jamais ni moralisateur ni simpliste dans ses textes – tout son art consistant bien plutôt à inverser les rôles entre parents et enfants, animaux et humains, et à créer une ironie capable de perturber la lecture, tout en lui permettant d’échapper au didactisme ou à la tentation moralisante. Dans les Contes du chat perché, de conte en conte, ne cesse de s’affirmer la toute-puissance de l’imagination ludique, qui est tout à la fois celle de l’enfance et celle de l’écriture. Et ce au travers de confrontations sans cesse renouvelées entre imaginaire et réalité, au cœur d’un univers passablement déréglé, où les frontières entre réel et irréel s’abolissent et où les métamorphoses sont incessantes, que ce soit sous l’action du jeu ou sous celle de l’écriture – l’enfant dans le jeu et l’écrivain dans l’écriture s’affranchissant pareillement de tout principe de vraisemblance, de toute nécessité, ou plutôt créant leur propre nécessité
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